Johan Bruyneel

Il a dit :

A propos de Manolo Saiz : "Il n'y a aucune distance entre nous. Il est de notre âge, a le même esprit que nous et lorsqu'il demande quelque chose, on le fait sans discuter. Car on sait que le résultat est souvent au bout." (Cité par Laurent Jalabert dans sa biographie "On m'appelle Jaja")

Pendant la grève des coureurs protestant contre les descentes de police sur le Tour de France 1998 : "Le Tour est un cirque qui doit continuer coûte que coûte, et nous en sommes les clowns." (Libération, 07/1998)

Interpellant Stéphane Mandard, spécialiste du dopage au journal Le Monde : "Ce n'est pas M. Mandard qu'il faudrait vous appeler, mais Monsieur Connard !" (21/07/2004)

A propos de Lance Armstrong : "Sans cette rencontre, je ne serais peut-être jamais devenu directeur sportif." (AFP, 18/07/2005)

A propos de Floyd Landis, en bonne position pour remporter le Tour de France : "S'il gagne, c'est qu'il est le plus fort, un peu grâce aux choses qu'il a apprises chez nous." (Le Figaro, 17/07/2006)

"Les transfusions sanguines existent dans le cyclisme mais je n'ai pas la solution pour lutter contre ça." (Le Parisien, 03/2007)

A propos de Contador : "Alberto nous étonne. Il étonne aussi Lance." (cité par cyclismag.com le 24/07/2007)

Après l'annonce de la dissolution de l'équipe Discovery Channel : "J'ai atteint dans ce sport tous les objectifs que je pouvais atteindre. J'ai toujours dit que je voulais arrêter au sommet et je pense que c'est le moment." (Sporza, 08/2007)

Suite au licenciement de Vladimir Gusev, un de ses coureurs, soupçonné de dopage : "Il est impossible pour un manageur d'équipe de savoir ce que font les coureurs derrière des portes fermées." (AFP, 25/07/2008)

"Chez moi, avec Hamilton et Landis, il ne s'est rien passé. C'est ensuite, dans un environnement différent que cela a mal tourné. Quelque chose n'a pas marché." (01/2009)

"Lorsque j'ai repris Astana en 2007, cette équipe sortait d'énormes difficultés. La majorité des gens dans le milieu cycliste souhaitait sa disparition. Un an plus tard, Astana était redevenue une équipe de prestige." (03/07/2009)

"Aucun coureur de l'US Postal ou de la Discovery n'a jamais été contrôlé positif pendant sa présence dans l'équipe. Aucun."

A propos de Bernard Hinault, après que le breton ait déclaré que Chris Froome ne devrait pas s'aligner sur le Tour d'Italie après son contrôle au Salbutamol de la Vuelta 2017 : « Mon vieux Bernard !! Mon plus grand respect pour ce que tu as fait comme champion, tu étais et tu restes l'énorme idole que tu étais dans mon enfance. Néanmoins : ne serait-il pas plus sage de fermer ta grande gueule ? Monsieur Mémoire Courte... » (twitter.com, 29/05/2018)

Ils ont dit de lui :

Eric Boyer, manager de l'équipe Cofidis : "Depuis que Johan Bruyneel n'a plus Armstrong avec lui, bizarrement, il fait moins peur aux autres directeurs sportifs. Avant, on sentait que ce type avait pris le pouvoir, comme un chef mafieux, et qu'il exerçait une sorte de peur sur les autres." (Cyclismag, 01/02/2009)

Benjamin Noval, coureur de l'équipe Astana : "Cette année l'ambiance dans l'équipe est vraiment très mauvaise. Mauvaise par la faute de Johan Bruyneel parce qu'il n'a pas su gérer correctement l'équipe. Il en a perdu le contrôle, tant la relation entre Alberto et Lance que celle avec le reste des coureurs. (...) S'il y a des clans dans l'équipe c'est à cause de lui." (AS, 07/2009, cité par cyclismag.com le 03/07/2009)

Frankie Andreu, ancien coureur de l'équipe US Postal : "Lors d'une Vuelta où je l'assistais comme directeur sportif, il avait un scanner et piratait les discussions d'Once." (L'Equipe magazine, 07/2009)

Andy Schleck, à propos du débarquement de Johan Bruyneel de l'équipe Radioshack : « Ç'a été une surprise pour nous, les coureurs. Nous avions certes une approche différente pour préparer le Tour mais nous avons toujours essayé de travailler ensemble. » (lemonde.fr, 03/01/2013)