Ils ont dit de lui :
Laurent Fignon : « Peut-être qu'en 1991 effectivement, tout bascule. Miguel Indurain gagne son premier Tour. Est-ce qu'il était à l’EPO? Je suppose. » (Le Journal du Dimanche, 14/09/2009)
Antoine Vayer : « Armstrong ? Presque un petit joueur à côté du roi Miguel. »
Antoine Vayer, ancien entraîneur de l'équipe Festina : « Un Miguel Indurain n’a jamais été inquiété, et son image n’a jamais été écornée non plus. Sans doute parce qu’il était très gentil, courtois, souriant. Mais voilà, il pesait 80 kg et lâchait pourtant tous les grimpeurs dans les cols, même Pantani, qui était gavé d’EPO lui aussi. Dans mon jargon, on appelle ça un «mutant». Sans parler des Riis, Zulle, Virenque ou Jalabert qui n’étaient pas en reste. Donc par rapport à eux, et à leurs performances surhumaines, un Armstrong faisait presque figure de dopé modéré. Imaginons aujourd’hui, un coureur comme votre Wout Van Aert, qui doit faire plus de 75 kg et qui monterait les cols à la vitesse d’Indurain, on se poserait immédiatement des questions, non? » (lavenir.net, 02/07/2019)